As'Art en Bout de Ville
Résidence longue : Hélène latte du 3 janvier au 25 mars 2022
Dans la peinture d’Hélène Latte, on retrouve un perpétuel questionnement autour de l’organisation de formes dans un espace.
Il y est question de déplacements et d’immobilités.
Il y est question de la rencontre, de couleurs et de formes bien sûr, mais aussi peut-être d’espaces vacants.
Il est question de la résonance des formes et des couleurs les unes avec les autres, de communication entre elles.
Hélène Latte se souvient avec précision, lorsqu’elle avait 11 ou 12 ans, le pouvoir qu’avait eu sur elle, en cours de géométrie, l’énoncé qui régissait les conditions de deux droites parallèles. Il y était là question d’infini. Deux droites parallèles ne se croisent jamais.
En tentant de mesurer ce « jamais », l’échec à répétitions auquel se vouait ses tentatives se rapprochait d’une sorte de vertige.
Aujourd’hui, son travail en peinture continue de jouer des possibilités évocatrices de la géométrie, parce que pour l’artiste, cette science de l’étude des figures dans l’espace peut nous conduire à entrevoir une continuité même de l’espace, un espace par-delà l’espace, une sorte d’absolu, sans limites, au-delà de nos perceptions. Science on ne peut plus pratique dans ses applications matérielles, elle ouvre un vaste champ sur l’infini, cet ultime mais aussi si intime mystère dont Hélène Latte ne se lasse pas, aujourd’hui encore, d’échouer à le saisir.
Inauguration de la Résidence Visite d'élèves de maternelle
Le séjour en résidence d'Hélène Latte s'achève par l'exposition des œuvres réalisées.
Elle a pour titre "Le vertige des parallèles" et dure du 26 mars au 23 avril 2022.
Le vernissage a lieu le vendredi 25 mars à 18h30.
Exposition de Camille Cathudal du 20 novembre au 18 décembre 2021
Camille CATHUDAL
DESSINS - SCULPTURES - PEINTURES - ECRITURE
https://www.camillecathudal.com/
instagram :@camille.cathudal
Les recherches de Camille Cathudal sont guidées par l'image du paysage présent, passé et futur, celle d'un monde changeant dans lequel le vent tourne.
Le graphite est souvent la matière première de ses pièces. Elle recherche les possibilités immersives du dessin en tant que support, matière, surface et espace de projection. La scénographie et l'installation des pièces se construit comme un espace scénique dans lequel le public est invité à entrer.
L'exposition présentée par Camille Cathudal a pour titre DES/ASTRES
"Le titre évoque à la fois les corps célestes visibles et les ruines issues d'événements graves.
Je m'intéresse au pouvoir d'attraction entre les êtres, les corps, aux phénomènes qui en résultent, à l'histoire de l'humain sur un territoire mouvant.
L'espace d'exposition se propose comme un "entre deux mondes" contrasté, entre le noir et le blanc, le jour et la nuit, entre des représentations du réel et des perceptions imaginaires.
Dans un univers en nuances de gris, la couleur est porteuse de sens. Parce que bien souvent, Après la pluie le beau temps, elle se manifeste par touches, parfois monochrome."
Camille Cathudal
Résidence courte : Ninon Lemonnier du 6 septembre au 1er octobre 2021
Ninon Lemonnier, photographe
www.ninonlemonnier.fr
L'artiste Ninon Lemonnier est photographe, elle pratique la photographie argentique couleur depuis six ans. Elle est arrivée avec l'idée de poursuivre ses recherches plastiques et théoriques ainsi que des expérimentations d’accrochages.
Un projet dans la lignée de son travail, à la lisière du documentaire et du poétique.
Par le biais des premières rencontres qu'elle fait à Dompierre-sur-Besbre, elle récolte plusieurs témoignages qui la marquent sur le poids des expériences vécues pendant et après les confinements. Elle décide donc de laisser sa pratique habituelle de côté pour se lancer dans la réalisation d'une série photographique autour des mesures sanitaires imposées par la crise du Covid 19, non sans quelque dérision.
Elle profite ainsi du cadre offert par son séjour en résidence courte pour aller à la rencontre des Dompierrois et les inviter à participer à des mises en scène dans lesquelles elle exacerbe le côté cocasse ou absurde de certaines situations.
Elle tente de porter un regard à la fois critique et amusé sur les restrictions et autres gestes barrières toujours d'actualité.
« Je suis arrivée un beau matin du mois de septembre.
Les hirondelles étaient de retour sur la Tour Prat et tout le monde me parlait des confinements, des expériences et des petits traumatismes que les restrictions de ces derniers mois avaient engendrés.
Moi je regardais les hirondelles.
Oui, je fais des photos de la campagne, des paysans, de la ruralité. Une petite ville comme Dompierre est un terrain d'exploration idéal pour la glaneuse d'images que je suis.
On voit des vaches avant même de dépasser les panneaux de sortie de ville. C'est parfait.
Autant de jours de pluie que de soleil, mes appareils dans le dos, je déambule.
Mais, et ce n'est pas un « mais » de reproche, voilà.
En arrivant par ce beau matin de septembre où les hirondelles tournoyaient autour de la Tour Prat, les retours d'expériences allaient me marquer plus que je ne pouvais le penser.
Mais alors, si je faisais de Dompierre un terrain de jeu ? Si je faisais appel à la complicité de ses habitants pour dénoncer les petites violences absurdes, les peines et les craintes que nous vivons depuis plusieurs mois ?
Les scénarios de ces mises en scène se bousculent dans ma tête. Je ne dors plus, d'excitation.
Il va falloir recruter plein de volontaires. Allô, tu ne connais pas quelqu'un qui... ?
Je n'ai rien fait comme d'habitude, c'est l'avantage d'être en résidence. »
Ninon Lemonnier
Entre-temps l'artiste a proposé un atelier qui a consisté en un marathon photographique. A partir de photographies proposées par Ninon, prises aussi bien en France qu'à Shangai ou ailleurs, les participants, munis d'un appareil photos, devaient retrouver des situations, des lieux similaires. Une belle réussite.
« Mesures » est la série photographique qui découle de ce mois passé à Dompierre-sur-Besbre, mais ce n'est que la partie visible de l’iceberg.
Vernissage le vendredi 1er octobre 2021 à 18h30.
Exposition du 2 au 30 octobre 2021 à la Résidence
Pass sanitaire obligatoire.
Résidence longue : Zach Mitlas du 11 janvier au 2 avril 2021
Zach Mitlas, peintre et artiste plasticien
www.zachmitlas.com
zmitlas@gmail.com
Né en 1987 à Portland, Oregon, États-Unis
Vit et travaille à Clermont-Ferrand
Fondateur de Off the Rail, vitrine d’art contemporain, Clermont-Ferrand
Ancien résident à l’association/collectif Les Ateliers, Clermont-Ferrand / avril 2016 – mars 2017
Pour son projet à La Résidence de Dompierre-sur-Besbre, Zach Mitlas poursuivra ses recherches autour de la fragilité et de l'image transitive.
À partir des photographies que nous lui avons envoyées, Zach Mitlas s'attache à observer les détails, les teintes et à s'imprégner des conversations, liées à ces images, que nous avons eues avec lui. Il choisit une petite partie de la photo qu'il agrandit de façon extrême.
Le choix du support est une décision importante pour la peinture : papier, toile, plâtre…, de même pour sa qualité : lisse, froissé, friable, cassable…Ces choix font lien avec l'image et la matière tangible. La peinture tente de traverser la distance entre Zach et l'image qui lui est partagée, entre lui et la personne qui a fait don de cette image.
Sur le plan technique Zach utilise une grande quantité de blanc, obtenue avec de l'œuf entier et des pointes de couleurs pour arriver à une palette presque muette. Ces teintes sont légèrement influencées par celles des images partagées. La peinture poursuit une autre voie. Certains gestes visuels se révèlent sur la surface et Zach poursuit jusqu'à de nouvelles expérimentations.
NB : Cette année encore l'artiste va souffrir des aléas liés à la pandémie du covid 19.
Sa résidence durera plus longtemps et l'exposition se déroulera (selon son choix) en 3 actes du 21 mai au 26 juin 2021
Résidence très, très longue... de Patrice Gogue du 14 janvier à mi-mai 2020
Jeune diplômé de l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Toulouse, Patrice Gogue privilégie dans son travail la photographie, utilisant l'argentique qui lui permet de réaliser des tirages Noir et Blanc aux qualités incomparables.
C'est au cours de ses randonnées, dans le calme, le silence des paysages que Patrice Gogue trouve la matière, le sujet de ses photographies. Et c'est ensuite dans son atelier qu'il "affirme des partis-pris, qu'il se détache du rapport soi-disant fidèle entre l'objet et sa représentation".
Le 17 janvier 2020 la municipalité accueille le jeune artiste
En raison de la pandémie du Covid 19, le vernissage de l'exposition de fin de résidence de Patrice est repoussé au vendredi 18 septembre
Pour nous faire patienter, Patrice gogue a fait une vidéo pour nous donner un avant-goût. Vous pouvez la visionner avec le lien ci-joint : https://www.youtube.com/watch?v=AO7_YB18AV8
Vous pouvez également visiter son site : http://www.patricegogue.com/portfolio
Enfin le jour du vernissage est arrivé mais dans le respect des règles sanitaires, ce qui n' a pas permis le traditionnel buffet gourmand ...Rappelons que le séjour en résidence se termine toujours par la réalisation d'un catalogue qui a pour titre : "Ceux qu'ils restent", titre énigmatique, éclairé par les lignes de Patrice :
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui sont venus pour faire de nouvelles voies, Catherine.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui sont venus pour transmettre, Claudette.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui sont là pour accueillir, Guy.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui sont là pour rassembler, Valérie.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui veulent que ce soit beau, Didier et Suzanne.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui veulent.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui ne veulent pas.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui sont tombés là, comme les enfants dans la cour.
Ceux qu’ils restent c’est ceux qui ne savent pas où aller comme mes voisins. »
Patrice Gogue
Marie-Julie Michel
Exposition de l'artiste Marie-Julie Michel du 16 novembre au 14 décembre 2019
Née en 1979 à Montluçon,
Vit et travaille à Lyon
2ème artiste sélectionnée par la MAPRAA après Sébastien Valin en 2017.
« Autodidacte, c’est quelque part la voie tracée par la moisissure qui prolifère de manière chronique dans ses poumons, que Marie-Julie Michel met en scène sur le papier dès le début de sa convalescence.
Dans cette production plastique d’une infinie minutie, le plan se trouve le plus souvent rempli par la répétition d’un signe infinitésimal, jusqu’à étouffement complet du moindre espace de respiration, une colonisation incessante aboutissant à l’apparition, dans la saisie globale de l’œuvre, d’un mouvement, d’une forme, d’un volume. »
Résidence courte : Nelson Aires du 2 au 27 septembre 2019
Nelson Aires, peinture, installations
Né en 1981, à L’Haÿ-les-Roses (94). Vit et travaille à Paris
Nelson Aires présente l’exposition "Bloodline", dont les œuvres ont toutes été réalisées à partir d’une même matière première : le sang. Ce fluide organique, évoquant aussi bien la vie que la mort, le pur que l’impur, la bienveillance que le danger, définit l’homme et son histoire. L’artiste exploite ici ce matériau à partir d’une vision plurielle, basée sur des notions biologiques, géologiques et symboliques. Il l’utilise à la fois comme une marque d’appartenance, puisqu’il contient les idées de lignage, d’ascendance et d’identité, mais également dans son rapport au paysage et à ses différents constituants, comme les roches et les sédiments.
Nelson Aires emploie ce matériau sous sa forme liquide ou desséchée. Il lui fait subir diverses opérations de transformations et métamorphoses, proches de procédés alchimiques, afin d’en exploiter différentes esthétiques ...
L’artiste a recours à des gestes simples et répétitifs, parfois hasardeux, comme l’imprégnation, l’infiltration, l’imbibition, ou bien encore la saturation, qui, malgré leur dimension artisanale, voire primitive, deviennent parfois anonymes, proches de l’industriel. De ces actions résultent des peintures sans pinceaux et des volumes, allant de la micro-sculpture à l’installation. Les œuvres picturales sont engendrées par des recouvrements aléatoires et irréguliers des supports, créant ainsi des compositions graphiques abstraites, aux accents géométriques et/ou organiques, alors que les volumes évoquent à la fois des pierres, brutes ou taillées, comme les matériaux composant l’écorce terrestre.
Les réalisations de Nelson Aires sont donc plus symboliques que figuratives, mais l’ensemble de ces créations met toutefois en avant un rapport à la carte, au territoire, à la stratification et au réseau. Se pose alors la question de la lecture de ces œuvres, ainsi que des formes ou des motifs qui les constituent : microcosme ou macrocosme ? Monde minéral, végétal ou charnel ? Terre, roche, peau, chair, veine ou racine ? Cartographie, radiographie, échographie, hémogramme ou relevé topographique ?
L’exposition à La Résidence s’accompagne d’une intervention hors-les-murs, au sein de vitrines de différents espaces commerciaux situés le long de la Grande Rue et de la rue Nationale, à Dompierre-sur-Besbre, où l’artiste y actualise la 4ème version de l’installation picturale Resel.
Résidence longue : Baptiste Carluy du 7 janvier au 28 mars 2019
Baptiste Carluy, peintre https://www.baptistecarluy.com/
DNSEP, Villa d'Arson à Nice
« La pratique artistique de Baptiste Carluy se présente essentiellement comme la tentative de mettre en place une poétique du signe à travers le medium de la peinture. Ces signes mobilisés par le peintre sont extraits de la dimension la plus banale et quotidienne de la vie. C’est précisément dans toute leur trivialité qu’ils deviennent, à force de manipulation et de ré-élaboration lors du processus pictural, les sujets idéaux d’une digression formelle et plastique.
Relativement à la technique picturale elle-même, la recherche actuelle de Baptiste Carluy s’articule autour de deux principaux gestes. L’empreinte, d’une part, que l’artiste emploie comme moyen d’interroger jusqu'à sa limite la question du rapport qu’entretient la peinture avec le réel qu’elle prétend représenter. La tache, d’autre part, technique par laquelle le peintre cherche à introduire une dose de hasard, d’ouverture, d’incontrôlé dans la surface close et maîtrisée de la toile.
L’exposition "Étape", qui vient conclure sa résidence, en écho au processus créatif mis en place par l’artiste, s’articule de manière rhizomatique. Entre les différentes séries de travaux exposées, des liens se tissent de manière allusive, chaotique, pour suggérer la possibilité d’un récit qui ne s’offre que par bribes.
Blasons, châteaux forts, tir à l’arc, architecture désuète du XIXe siècle, pêche à la truite, camions routiers, café, carrelage d’intérieur et jeu d’échec sont convoqués pêle-mêle comme autant d’éléments transpirant une atmosphère bigarrée, simultanément contemporaine et anachronique, à laquelle la fiction picturale seule vient donner sa cohérence. »
Texte de Léo Texier (Villa d'Arson)
Exposition visible du 30 mars au 4 mai 2019
Exposition de l'artiste Sunny J. https://www.sunny-j.com/
"Reliquaires"
du 10 novembre au 15 décembre 2018
Avec une pratique aux multiples facettes s'étalant à travers la peinture, la performance, le textile, l'installation et divers métiers, la recherche visuelle fondamentale de Sunny J. repose sur la définition de l'identité. Elle "draine son inspiration du Trouble Dissociatif de l'Identité, dépeignant la manipulation mutuelle qui se produit entre les mêmes au sein d'un même corps, et explorant les écarts temporels et spatiaux qui résultent d'une telle multiplication identitaire". Bien que l'enquête elle-même soit universelle, la motivation initiale de l'artiste est très personnelle. Il s'agit d'un interrogatoire constant face à sa propre histoire de femme chinoise errant dans les pays occidentaux.
Sunny J. a obtenu son BA en Studio Arts de l'Université de Rochester (USA) et son MFA en Peinture de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels - "La Cambre" à Bruxelles, Belgique.
Elle a été artiste en résidence en Chine, en Espagne, en Bulgarie, en Belgique et récemment résidente au Swatch Peace Art Hotel à Shanghai, en Chine.
Ses œuvres figurent dans de multiples collections privées et publiques sur trois continents.
Sunny J est née en Chine, vit et travaille entre Cincinnati et Bruxelles.
Résidence courte : Sébastien Véniat du 3 au 28 septembre 2018
Sébastien Véniat, dessin, installations
Master en histoire de l'art Université paris I, Panthéon-Sorbonne
Sébastien Véniat s'est intéressé à la notion de seuil, de passage et à sa symbolique : « J'ai voulu créer une interface entre l'espace intérieur et extérieur. C'est pour cela que les portes sont très présentes dans mon travail. Elles caractérisent cette notion de passage, entre absence et présence » explique Sébastien Véniat.
Les portes sont ainsi amenées à faire réfléchir les visiteurs sur plusieurs dynamiques, plusieurs interprétations. Franchir le seuil symboliserait la frontière entre l'intérieur et l'extérieur, l'interface entre le dedans (l'intime) et le dehors (le collectif) : « J'ai axé mon projet de résidence sur les interprétations que les portes peuvent engendrer et notamment sur les multiples interprétations qu'elles pourraient soulever : circulations, transitions, altérités, rites, configurations spatiales, normes
sociales… »
Son exposition en fin de résidence, intitulée "Coexistence des contraires" est visible du 29 septembre au 27 octobre 2018.
Résidence longue : Yoann Ximenes du 5 février au 27 avril 2018
Yoann Ximenes, plasticien
Master en Art contemporain et nouveaux médias Université Paris VIII
Né en 1984 dans le sud de la France, Yoann Ximenes vit et travaille à Paris.
Au croisement du monde sonore et du monde visuel, il étudie la transposition plastique d'éléments sonores et vocaux issus de l'actualité politico-sociale en des formes sculpturales et tracés graphiques dont la physionomie révèle la performativité des données initiales.
Lors de ces trois mois de résidence, Yoann Ximenes a choisi d'axer son travail sur des morceaux de discours politiques qui ont marqué l'histoire, morceaux qui ont été retranscrits par des spectres sonores qu'il a ensuite matérialisés en volume, donnant au final des sculptures aériennes.
Son exposition en fin de résidence, intitulée "L'écho des formes" est visible du 28 avril au 2 juin 2018.
Sébastien Valin http://sebastienvalin.eklablog.com/
Sélectionné par la MAPRAA, Sébastien Valin a accepté d’exposer à la Résidence de Dompierre
entre le 20 septembre et le 31 décembre 2017
Sébastien Valin travaille la peinture (résine acrylique ou alkyde) sous forme de projections, de coulures, de flaques et de croûtes, fraîche ou sèche, étendue ou tendue, parfois en mouvement
Sélectionné par la MAPRAA, Sébastien Valin a accepté d’exposer à la Résidence de Dompierre
entre le 20 septembre et le 31 décembre 2017
Exposition exceptionnelle dans le cadre de la Biennale d'Art Contemporain de Lyon.
Réseau "12"/12/12
12 Artistes/12 Lieux/12 Départements
Une belle reconnaissance pour la Résidence de Dompierre, dont la réputation s'étend au-delà des frontières régionales.
Sébastien Valin travaille la peinture (résine acrylique ou alkyde) sous forme de projections, de coulures, de flaques et de croûtes, fraîche ou sèche, étendue ou tendue, parfois en mouvement
Résidence courte : Keita Mori du 4 au 29 septembre 2017
Keita Mori, dessinateur http://keitamori.com/
Master en Arts plastiques Université Paris VIII
Représenté par la galerie Catherine Putman
Depuis 2011, Keita Mori a développé une technique très personnelle pour dessiner. Il colle des fils sur un papier ou sur un mur à l'aide d'un pistolet à colle. Il crée ainsi des espaces dans un enchevêtrement de fils dans lesquels des fissures ou "bugs" révèlent des espaces éclatés comme en mouvement.
Son exposition en fin de résidence intitulée : "Flux" est visible du 30 septembre au 28 octobre 2017
Résidence longue : Paul Duncombe Du 23 janvier au 14 avril 2017
Paul Duncombe, plasticien, sculpteur https://paulduncombe.com/
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
vit et réside à Caen
« Ce qui est montré dans mon travail est le plus souvent la trace d’une série d’évènements contingents : des trajectoires de particules insaisissables qui durant leur voyage donnent un instant au monde ses formes et ses mesures. De l’océan à la goutte d’eau, du désert au grain de poussière, du paysage à l’atome, je m’intéresse aux interactions entre les éléments infiniment petits, les horizons lointains et les corps qui les habitent. Temps, gravité, pression, frottements, manifestations éphémères ou variations lentes et continues, j’examine alors les phénomènes qui agissent depuis toujours sur la matière. À l’affût de ces imperceptibles évidences, je m’attache aux formes transitoires et aux richesses du non-visible.
Cette réflexion prend sa source dans l’observation des mécanismes de transformation du monde et dans la reconnaissance des empreintes laissées par l’Homme durant ce processus. En résistant ou en composant avec l’inéluctable déroulement du cours des choses, je questionne aussi le geste artistique, envisagé ici comme une perturbation vaine et sublime de cet écoulement. L’exploration quantitative de moyens et les expérimentations méthodologiques caractérisent ma démarche. L’inattendu ponctuant cette recherche est examiné avec intérêt puis développé dans des réalisations plastiques où j’oppose le plus souvent l’effort de production et la matérialité du résultat.»
Paul Duncombe
Exposition de l'artiste Benjamin Rossi
"Dans les creux du monde"
du 5 novembre au 10 décembre 2016
"Cette exposition monographique s'inscrit dans le prolongement d'une réflexion sur la terre : planète, socle, matière, matériau....Les pièces présentées, toutes réalisées à partir de matériaux bruts ou d'alliages simples, forment une collection de fragments de reliefs telluriques, naturels ou provoqués... " Ainsi s 'exprime le sculpteur Benjamin Rossi pour présenter ses oeuvres, la plupart réalisées spécialement pour cette exposition.
Résidence courte : Elsa Abderhamani Du 29 août au 23 septembre 2016
Elsa Abderhamani a étudié la communication visuelle à l'ESAA Duperré puis suivi un cursus de Philosophie à l'Université de Paris 10 et un cursus d'Arts à l'école nationale supérieure d'Arts de Paris-Cergy.
Elle travaille depuis 2012 à la réalisation d'une cartographie filmée dans la région de Picardie, intitulée "Tout autour". Un autre de ses courts-métrages est retenu pour la résidence de post-production : L'atelier 105 (Light Cone).
Elle crée en parallèle des scénarios dessinés et obtient le 2ème prix "Jeunes Talents" au festival d'Angoulême en 2016.
Elle participe à la revue trimestrielle de bande dessinée :" Bien Monsieur" qu'elle a fondée avec la dessinatrice Juliette Mancini.
Durant sa résidence, elle a poursuivi son travail de création sur les liens qui existent entre un paysage, un territoire et ses habitants. Une semaine de repérage lui a permis de faire les dessins qui lui ont servi de base pour réaliser un film d'animation.
Résidence longue : Emilie PICARD Du 18 janvier au 6 mai 2016
La pratique d’Émilie Picard est entièrement orientée vers la peinture à la fois comme sujet et médium. L’artiste puise, dans un flux ininterrompu d’images, une iconographie hétéroclite qu’elle revisite dans un collage improbable. Se nourrissant d’éléments visuels très divers elle crée des saynètes dans une narration suspendue où se joue une mythologie personnelle qu’elle développe au fil des toiles. À travers ce corpus, on pressent une inquiétude sourde, une dérive possible...
Née en 1984, Emilie Picard est diplômée de l’École Supérieure d’Art et Design Méditerranée de Marseille en 2009. Elle vit et travaille entre Paris et Strasbourg et se forme parallèlement au Centre de Formation des Plasticiens Intervenants à L’HEAR de Strasbourg. Aujourd’hui, sa démarche donne une importance particulière aux enjeux de la médiation et de la transmission.
www.emiliepicard.com
Exposition : "Mutation(s)" Gaëlle Villedary www.gaellevilledary.net
du 31 octobre 2015 au 5 décembre 2015
Exposition : "Mutation(s)" Gaëlle Villedary www.gaellevilledary.net
du 31 octobre 2015 au 5 décembre 2015
Plasticienne de 39 ans, Gaëlle Villedary a fait des études en Arts Appliqués à Strasbourg.
Elle vit maintenant à Marseille.
Sa pratique artistique prend racine dans l'enfance et se nourrit de ses 10 années passées en Afrique.
Résidence courte : Mounir CREANZA Du 24 août au 17 septembre 2015
Sculpteur et photographe, Mounir Creanza se confronte très tôt au travail de la matière à travers l’architecture dans la rénovation de sites historiques en Suisse. Il apprend à tailler la pierre, sculpter le bois, façonner le métal – sa main réinterprète des gestes anciens et son travail est une discussion avec l’existant.
Sculpter l’imaginaire collectif d’une communauté : cette proposition de l’artiste pour son séjour en résidence à Dompierre s’inscrit dans la continuité du projet « Hanoi la O Day », réalisé au Vietnam.
Il souhaite étendre cette recherche en la menant vers un nouveau processus de travail, qui prend forme dans une discussion autour du lieu vécu, habité, et autour de l’imaginaire collectif, qui forge la vision d’un territoire, de son histoire et de l’ensemble de ses représentations culturelles.
Résidence longue : Tsama DO PACO Du 12 janvier au 3 avril 2015
Tsama do Paço est arrivée dans le Bourbonnais avec deux axes de réflexion dans lesquels elle a découvert une liaison possible : les défauts des vieux vêtements et la représentation cartographique.
C’est avec les cartes qu’elle a pris connaissance du territoire. À partir de celles-ci, tout en bousculant la représentation plane, elle a trouvé un lieu où inscrire des idées qui l’animent.
Elle utilise des matériaux de vie, longtemps vecteurs d’identités, tels que le tissu, les perles, les plumes.
Elle a de plus prélevé dans notre paysage, l’eau, le sable et la terre. Elle les manipule jusqu’à permettre une réflexion sur la sculpture qu’elle fragilise. Cette fragilité témoigne, pour elle, d’un acte de résistance qui en côtoie d’autres exercés sur de vieux vêtements.
« À la façon dont nous représentons l’espace, se mélangent alors nos histoires, celles portées par nos secondes peaux. Mon passé rencontre dans ce tissage de la matière, celui d’inconnus, d’habitants de la région, qui ont donné leurs vêtements. Il n’y a pas de mots, seulement une création solitaire, obstinée, qui cherche un regard libre. Chaque pièce est une réaction à notre comportement de surconsommation, entre autre vestimentaire, et de hiérarchisation entre force et faiblesse » Tsama do Paço
Chacun de ses petits gestes est patient, répétitif, parfois ancestral, Tsama les découvre dans sa manipulation avec les matériaux mous. Ils découlent des loisirs créatifs et du folklore et témoignent de ces précédents échanges à travers le monde.
Résidence courte : Lulù NUTI Du 18 août au 12 septembre 2014
Le déploiement dans l’espace et sa mesure par les œuvres : voici la préoccupation centrale de l’exposition conçue par Lulù Nuti pendant les quatre semaines de résidence à Dompierre-sur-Besbre.
L’exposition s’articule autour d’une oeuvre majeure: un dessin de dix mètres intitulé Paesaggio elastico (Paysage élastique). Cette pièce, tel un voyage, pousse les visiteurs à se déplacer, « à avancer » pour l’observer. Par la forme (le dessin est plié tous les 20 cm et peut donc s’adapter à tout espace d’exposition) et le thème (le souvenir), cette œuvre relie en une seule forme la notion d’espace-temps comme deux concepts inextricablement liés.
D’autres installations reflètent un autre aspect de la réflexion autour du temps : Da Legno a legno (de bois à bois) et Métal se répondent ainsi d’une pièce à l’autre en dialoguant sur la mutation et le façonnage de la matière.
"Back home...But where ?" de Laure Guilhot du 4 juillet au 2 août 2014
La démarche
« Au départ la traversée d’une certaine carte familiale,
un entre-deux entre France et Bulgarie, ouest et est, ici et là-bas,
(non pas comme localisations mais comme itinéraire),
présence et absence non pas comme états, mais comme mouvement).
Sculptures textiles, photographies, installations…
il s’agit de créer une nouvelle géographie,
un « lieu incertain », un lieu plié, replié, déplié et dans les interstices duquel
se glissent décalages, décadrages, oscillations, vibrations….
Non pas un travail sur la nostalgie, mais une réflexion sur la mémoire,
là où se jouent juste avant une possible perte, l'ancrage,
le déracinement, l'enracinement, l'appartenance.
Saisir une chose qui est en train de disparaître mais qui est encore là
comme matière ou comme mouvement.
Mettre en scène ce qui la quitte déjà. »
Laure Guilhot
Résidence longue : Laurence NICOLA Du 24 février au 16 mai 2014
La pratique de Laurence Nicola développe des mises en scène où le corps est toujours présent, éprouvé. Ce corps, elle le confronte à des objets, des matières, d’autres corps.
Ces associations provoquent des situations et actions incongrues. Il s’agit de modifier les paramètres habituels de la rencontre avec l’Autre.
Quand elle est en résidence, Laurence cherche à travailler avec les possibilités que lui offrent les gens et le lieu de résidence. http://www.laurencenicola.com/
Résidence courte : Elodie WYSOCKI Du 28 octobre au 22 novembre 2013
Le travail d'Elodie Wysocki pose la question du corps. Autour de cet axe central, Elodie développe les notions d'identité, d'individualité, et de temporalité. Ce qui l'intéresse c'est autant le "je" que le "nous". Elle travaille dans un premier temps sur le rapport œuvre-spectateur. Puis ele a centré sa recherche vers des sculptures dans lesquelles le corps était figuré mais tendait à la dissolution, parfois jusqu'à la disparition. Depuis Elodie a étendu sa recherche sur l'ensemble du vivant. Pour l’artiste, humain et animal se mélangent jusqu’à se confondre, et cette confusion la pousse à interroger non seulement le genre humain, mais surtout le vivant dans sa globalité.
" Les vêtements de Hiroshima" du 21 septembre au 20 octobre 2013
Dans le cadre de la journée internationale de la Paix, exposition de Michel AGUILERA
"Start" de Sophie Neury du 6 juillet au 11 août 2013 www.sophieneury.com
Originaire de Moulins, Sophie Neury est diplômée des arts déco de Strasbourg. Elle a également un master en Art obtenu en Écosse, où elle a vécu quatre ans, et une licence en peinture. Elle a ouvert un atelier d’art plastique passage d’Allier à Moulins, spécialisé dans l’art contemporain.
C’est alors qu’elle résidait en Grande Bretagne en 2011, en pleine préparation des Jeux Olympiques, que lui est venue cette idée des affinités esthétiques et plastiques qu’il pouvait y avoir entre les deux sujets.
Une installation : "Start" où tout se joue sur les équilibres et les déséquilibres, où l’artiste a marié les couleurs, les marquages au sol, les tissus et de nombreux objets détournés de leur utilisation première pour une nouvelle utilité, afin d’évoquer tout ce qui tourne autour du sport : pouvoir, triomphe, chute, vainqueur, gloire, égo…
Résidence longue : Céline CADAUREILLE : Du 21 janvier au 19 avril 2013
La pratique artistique de Céline Cadaureille est le principal moteur de ses recherches et se développe à travers l’écriture et la sculpture. Ses créations restent marquées par des gestes qui découpent, fragmentent et ligotent, ainsi que par la manipulation de matériaux précieux (cristal, verre, bronze) et de matières animales (cuir, fourrure, crépine).
Son travail plastique interroge l’imaginaire lié à la dissolution du corps : comment l’extension plastique des limites de la forme peut s’étendre au point d’attaquer l’intégrité physique de ce corps ?
A travers ses recherches, l’artiste a pour projet d’affirmer la théâtralité de sa démarche au cours de son séjour en résidence ; repenser l’espace de ses installations et les interactions possibles avec le public en mettant en place une dramaturgie quasi théâtrale ou encore ériger des sculptures qui touchent à l’informe et présentent des corps utopiques.
Née en 1981 à Lyon, Céline Cadaureille est diplômée des Beaux- Arts et de l’Université Toulouse Le Mirail. Elle vit et travaille actuellement à Toulouse.
Résidence courte de Pierre TREILLE Du 3 au 28 septembre 2012
Pierre Treille obtient un DNSEP en 2003 à l’ESI d’Angoulême.
Pierre Treille originaire de la région stéphanoise se définit lui-même comme un plasticien danseur. En effet il vient directement du spectacle vivant, Il intègre en 2004 la compagnie PARC (danse contemporaine) où il travaille la vidéo – court-métrage.
Lors de son séjour à la Résidence de Dompierre sur Besbre il travaillera sur un projet d’installation de dessins intitulée "Suite(s)".
" "Suite(s)" se nourrit de ce que m'apporte l'échange avec les gens et les réflexions ou divagations que provoque cette rencontre. Pour moi, la réalité à un sens très étendu : elle comprend les rêves et les désirs, les illusions ou désillusions de chacun. Elle est liée à la sensation du roulement continuel des choses, à la disparition de l'ancien et à son remplacement par le nouveau, mouvement de plus en plus rapide.
Septembre, la période de résidence, est consacré à la capture de la réalité des lieux et des gens de Dompierre-sur-Besbre au travers de croquis, photos, enregistrements … Puis je transpose ce matériel collecté à l'encre et autres matériaux sur une série de plaques de plexiglas que j'installe dans l'espace d'exposition.
Avec Suite(s), je souhaite produire une trace, comme une prise de vue photographique et subjective qui se serait étalée sur ces quelques semaines, en septembre 2012, à Dompierre-sur-Besbre. C'est à la fois une tentative de saisir par le dessin une facette de la réalité du monde global dans lequel nous sommes immergés et d'en restituer l'expérience à travers cette installation. " Pierre Treille
"Le territoire et l'invendu" Collectif d'artistes jusqu'au 16 décembre 2012
Claire Aucouturier, Émilie Frezza, Didier Majewski, Pascale Ract, Elisabeth Schubert et Fabienne Teyssier-Monnot.
Le public pourra découvrir des gravures, peintures, sculptures et autres installations à l'intérieur de la Résidence mais aussi à l'extérieur dans le parc de la Roseraie.
Des œuvres qui interrogent sur les facettes du territoire qui n'est pas seulement un milieu dans lequel on vit mais aussi une surface expressive.
Résidence longue de Lise ROUSSEL Du 4 janvier au 11 mai 2012
Résidence longue de Lise ROUSSEL Du 4 janvier au 11 mai 2012
Née en 1983 à Clermont-Ferrand, Lise ROUSSEL est diplômée des Beaux- Arts de Saint-Etienne. Elle vit et travaille actuellement à Lyon.
Au départ influencés par l’espace et la construction architecturale, son cheminement et ses convictions l’ont conduite du graphisme, de la volumétrie et de la perspective à la peinture.
Les œuvres de Lise ROUSSEL sont la plupart du temps réalisées au moyen de techniques mixtes et de collages avec comme matériau de base le papier. Ce support lui permet une grande liberté car elle peut le travailler jusqu’à ce qu’il soit lui-même une forme découpée, autonome, presque un «objet de peinture».
Pour cette artiste plasticienne, le collage et le découpage restent très proches de l’acte de peindre. Si des éléments figuratifs reconnaissables peuvent apparaître, l’image se lit avant tout comme une peinture abstraite. Elle a pour but de se dégager de tout ce qui peut empêcher sa pratique d’être personnelle et décomplexée : peindre ce qu’elle veut, mais toujours dans une volonté de construction et d’équilibre.
Exposition collective du 15 octobre au 18 décembre 2011
"
Les Nus de..." inspirent un collectif de 31 artistes
LES 10 ANS DE LA RÉSIDENCE : mai 2011
Si nous avons pu fêter avec fierté les 10 ans de La Résidence c’est grâce au soutien de nos partenaires :
*Le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Auvergne
*le Ministère de l’Education Nationale
*le Conseil Régional d’Auvergne
*Le Conseil général de l’Allier
*Sans oublier notre association As’art en Bout de Ville qui sait tout au long de l’année répondre présent à chaque événement.
Au cours de ces 10 années nous avons accueilli 13 artistes en Résidence qui ont su faire découvrir au public et particulièrement aux scolaires leur expression artistique.
De nombreuses expositions ont également eu lieu à La Résidence qui rayonne aujourd’hui bien au-delà de notre commune.
Le carrousel ci-dessous pour nous rafraîchir la mémoire !
Voilà pourquoi du 14 au 29 mai 2011, sur 4 lieux d’exposition : Dompierre (Résidence et Médiathèque), Pierrefitte-sur-Loire (salle polyvalente) et Jaligny (Maison Aquarium), les 10 artistes en résidence longue ont présenté une exposition collective. En parallèle des ateliers ouverts à tous ont été conduits par ces mêmes artistes.
Deux conférences : « Pourquoi faire connaître l’art contemporain » par Matthew Hill, directeur-adjoint du Creux de l’enfer
« Art et science » par Pierre Viktorovitch, directeur de recherche au CNRS
Enfin temps fort et festif, le samedi 14 mai concert avec la fanfare KtipietoK OrKestar et ses plasticiens.
Derrière ce titre étrange se cachent un collectif de musiciens amateurs des plus hétéroclites et des plasticiens qui ont réalisé des œuvres en direct au son de l’OrKestar.
Quelques photos de ces journées
Résidence longue de la 10ème artiste : Sarah Ritter
Sarah Ritter est née à Lyon en 1978, elle vit et travaille à Besançon.
2018 DNSEP, école nationale supérieure d’art de Paris-Cergy, avec les félicitations du jury
2008 Diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, avec les félicitations du jury
2005 Maîtrise d’Arts plastiques à l’université Marc Bloch de Strasbourg, mention très bien
2001 Maîtrise de Philosophie à l’université Marc Bloch de Strasbourg, mention très bien
Dotée d'une belle réputation et d'un palmarès assez fourni pour une artiste de son âge, Sarah Ritter s'installe pour 3 mois à la Résidence (du 10 janvier au 13 avril 2011). Elle s'apprête à photographier ceux qui viendront lui rendre visite.
La jeune femme ne quitte jamais son appareil photo, un boîtier argentique comme à la grande époque. Elle travaille sur diapositive, loin des millions de pixels et des extravagances pseudo créatrices permises par les logiciels modernes. C'est ce qui explique que ses images possèdent la profondeur, l'épaisseur des clichés d'autrefois. Un choix artistique autant que philosophique.
Sa résidence s’achève par une exposition (visible du 16 avril au 19 juin 2011) et un catalogue ayant pour titre « Voies ». « J’ai voulu une série de portraits en rapport avec la nature, omniprésente dans cette campagne. Cette atmosphère à la fois ouverte et fermée au monde urbain, ce mélange si particulier de dehors et de dedans, de sensations de clôtures sur soi et d’ouvertures par intermittence ».
Résidence courte de Jérôme Allavena : octobre 2010
Né en 1979 à Montreuil Vit et travaille à Paris
Jérôme Allavena, diplômé de l’École Européenne Supérieure de l’Image (EESI) d’Angoulême en 2008 et formé à la bande-dessinée
Il place le dessin au cœur de sa pratique artistique. Son art interroge l’essence même du dessin et cette interrogation renouvelle sa pratique en l’étendant à différents supports comme la vidéo, la sculpture ou les gifs. L’artiste y éprouve les limites et les potentialités du dessin, portant une attention particulière au trait et aux effets qui peuvent lui être appliqués.
Dans le titre de l'exposition « Tendre vers Ø » sont présentes plusieurs notions abordées par l'artiste. «Tendre vers...» c'est évoluer vers un état différent, le «Ø» étant quelque chose d'inquantifiable, d'inatteignable, un horizon vers lequel on tend sans jamais l'atteindre, d'où les suites logiques de dessins s'imbriquant les uns dans les autres, soulignant le potentiel infini du dessin… Pour cette exposition, 3 pièces ont été réalisées, où l'on passe de dessins représentatifs dans un espace d'exposition avec ses contraintes d'accrochage, à des dessins qui miment des vues en trois dimensions, pour finalement aboutir à un dessin mural où la ligne abstraite semble n'être qu'un vague paysage lointain aux contours incertains. » Pierre SANCELME
Exposition d’une collection de Shakers du 3 juillet au 14 août 2010
Une collection de Shakers sera présentée sous le titre « 5 ans d’effervescence » du 3 juillet au 14 août. Pour rappel, depuis 2002 Shakers est une résidence d’artistes, un lieu d’effervescence !
3 artistes résidents accueillis par an, 800 m2 d’ateliers, un appartement de 80 m2, un lieu d’échanges, de ressources et de formation.
Shakers privilégie la promotion des artistes, la sensibilisation à l’art et à l’esthétique par un contact avec la population, au travers d’actions de médiation, d’événements et expositions ainsi que diverses interventions artistiques
Résidence longue de Véronique Roger de janvier à avril 2010
En ce début d’année 2010 Véronique Roger a pris possession de La Résidence.
Née en 1979, Véronique ROGER vit et travaille actuellement à Bourg en Bresse.
http://www.atelierchardon.com/cv.html
Formation
2005 paysagiste dplg de l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
2000 DNAP de l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Nancy
Originaire de Lorraine, l'artiste a passé son enfance à la campagne et a ainsi développé un goût prononcé pour les matériaux et les histoires.
A travers ses pérégrinations en Val de Besbre, elle a collecté de la ficelle de lieuse à laquelle, par un travail laborieux de confection, elle a donné une seconde vie, de la "peau de vache " au " couvre-lit "de la Besbre. Avec les ronces qui façonnent les haies de Sologne, elle a fait des balles rondes...
« Le sol et l’observation de l’existant, particuliers à chaque site, sont mes fils conducteurs. Je mets en parallèle les processus naturels et humains qui les ont fabriqués en montrant l’envers du décor de la fabrication d’un paysage familier, ou en mettant le doigt sur ce qui peut être mis sous cloche, comme le patrimoine. »Voici ce qui a conduit Véronique Roger dans son exposition et son catalogue : « L’amour vache », exposition visible du 23 avril au 20 juin 2010
Exposition d’Annie Perrin « Travailler en bleu » 31 octobre - 20 décembre 2009
Au départ Annie Perrin est plasticienne. Et puis elle créée l’association « Empreintes » en 1995. Et tout va très vite. En 1997, création d’une galerie, d’une artothèque dont elle est directrice.
Galerie Empreintes
Le Mas
63970 Aydat
Annie Perrin a décidé de remettre au goût du jour le bleu de travail, un vêtement qui garde les traces du corps et du labeur. Celui des ouvriers. Un vêtement qui fait donc partie de notre patrimoine social.
En 2005 première installation de «Travailler en bleu», à la galerie EMPREINTES à AYDAT en collaboration avec l'entreprise INITIAL TEXTIL qui fournit la matière première
En 2009 poursuivant sa réflexion sur la symbolique des vêtements de travail, Annie PERRIN, réalise une installation à La Résidence, grâce à un partenariat avec l'usine PSA site de Sept Fons, qui prête des vêtements et des gants avec lesquels les ouvriers travaillent. Une installation qui offre au public deux aspects du travail d'aujourd'hui : d’un côté les tas pliés, posés au sol, lourds, compacts, anonymes et multipliés en un empilement qui évoquent les problématiques de délocalisation et de chômage, de l’autre, des vêtements suspendus dans l'espace, des hommes debout au travail.
Exposition de Jérémy Laffon du 5 septembre au 25 octobre 2009
Jérémy Laffon : www.jeremylaffon.com
Né en 1978, à Limoges
Vit et travaille à Marseille
2007 DNSEP, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Marseille
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Pluridisciplinaire, Jérémy Laffon peut sculpter, dessiner, filmer... Il utilise les matériaux du quotidien, éphémères en général, tels que la glace, l'eau, l'encre ou le savon, mais porteurs d’amples connotations (milieu industriel et ouvrier, enfance et gourmandise…)
Son exposition « So What » est visible du 5 septembre au 25 octobre 2009
Exposition « Pièces à conviction » du 27 juin au 30 août 2009
Deux artistes : Laurence Cathala et Joan Braun ont investi la Résidence durant l’été. Leur exposition présente un ensemble d’énigmes comme si chaque pièce était une sorte d’indice, ou preuve- de quoi ? La preuve que quelque chose s’est passée, même si on ne sait quoi.
Laurence Cathala : http://www.laurencecathala.net/
Née en 1981 à Chatenay-Malabry
Vit et travaille à Lyon
Diplômée de l’Ecole nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (Ensba) en 2006
Joan Braun: photographe
Née en 1980
Vit et travaille à Paris
2000 DEUG d’histoire de l’art et d’archéologie de Paris IV, Sorbonne
2007 DNAP, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris
Résidence longue de Thilleli Rhamoun de janvier au 3 mai 2009
Thilleli Rahmoun est née à Alger en 1978.
Elle est diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris (2007) et de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts d'Alger (2001).
La juxtaposition dans ses peintures et ses dessins de tranches de vie «normales» - une chambre, un paysage - avec des objets courants mais décalés, fascine et dérange à la fois. Ce «quelque chose qui cloche» génère une étrangeté et une «intranquillité» qui renvoie à la difficulté de se «poser», au risque, à la fragilité, au rêve et à l'éphémère.
Thilleli Rahmoun a profité de son séjour pour utiliser une pratique artistique nouvelle pour elle : l’installation. En 2008 T.Rahmoun a peint une toile intitulée « En apnée chez soi » et a éprouvé à Dompierre le besoin de la transcrire en volume. Ainsi cette installation, portant le même titre (réalisée grâce à la collaboration de particuliers : apport d’un lit, un scaphandre…) a-t-elle fortement impressionné les visiteurs.
Une exposition et un catalogue intitulés « Adieu ».
Pourquoi ce titre "Adieu" ? demande l’adjointe à la culture Marie-Françoise Loctor, et l’artiste répond : "C’est comme une page qui se tourne ou une étape à franchir. C'est aussi une prise de conscience qui va me permettre d'être plus précise, d'aller plus en profondeur et de mieux me positionner dans ma démarche artistique et ma vie personnelle"
5ème exposition du FRAC Auvergne : du 29 novembre 2008 au 18 janvier 2009
Cette exposition thématique regroupe les œuvres de 6 artistes internationaux : Darren Almond, Eric Baudelaire, marc Bauer, Marc Geneix, Paul Graham, Pablo Grassino ;
« Même pas mort » ou le questionnement des créateurs sur la violence et sur la manière de la représenter dans le monde artistique. En s’interrogeant sur la guerre en Irak, sur les conséquences du second conflit mondial ou en traitant du rapport des enfants à la violence, nous nous sommes retrouvés confrontés aux images douloureuses de notre quotidien.
Résidence courte de Laurent Delaire du 4 octobre au 16 novembre 2008
Né en 1971 à Clermont-Ferrand, Laurent Delaire est plasticien autodidacte. Il puise son inspiration dans les œuvres de P. Bloch, A. Simotova, L. Le Groumellec, Parmiggiani, Soulages... Ce qui le motive c’est tout le travail de recherche pour réaliser une œuvre.
Après un séjour en résidence du 5 septembre au 3 octobre 2008 à Dompierre, Laurent DELAIRE nous invite à découvrir son travail.
En se rendant chez des Dompierrois volontaires, Laurent DELAIRE a récolté des frottages, des empreintes de meubles et d'objets. Aujourd'hui, ceux-ci ont été réinvestis dans une installation "Endormi, j'étais roi".
Quelques mots de l'artiste... « Derrière chaque feuille de papier, il y a un objet, unique, posé sur une table, accroché à un mur. Dans ce travail, je revendique le fait d'avoir frotté cet objet unique, même si son double existe dans la maison voisine. Des personnes m'ont confié quelque chose leur appartenant, un objet auquel ils tenaient. Rien n'a été sorti d'une vieille malle au grenier. Tout était dans leurs lieux de vie. Donc, pour moi, chacun de ces objets possédait une histoire, une mémoire liée à ces gens qui m'accueillaient. L'unique chose qui m'intéressait, c'était l'existence de cette mémoire, pas son contenu. Le frottage est un relevé d'empreintes, d'un objet porteur d'une mémoire, qui restera secrète. Au fur et à mesure que j'accumulais les frottages, j'ai commencé une mise en espace où j'ai associé ces frottages entre eux. Le résultat se présente sous la forme d'un appartement où l'on évolue de pièce en pièce. »
Exposition de 4 Elèves des Beaux-Arts de Clermont Ferrand
Cette exposition proposée par un collectif de 4 artistes jeunes diplômés de l’école des Beaux-Arts de Clermont, intitulée : « Smoking Club » a permis la confrontation entre les peintures de Carole Manaranche, les sculptures de Mathieu Sellier, les vidéos de Thomas David, et les photographies et graphismes de Thierric Martin. Autant de techniques pour un regard globalisant sur le monde d’aujourd’hui, sur la société qui nous entoure.
Résidence longue de Jae Bum Myoung du 10 janvier au 25 avril 2008
Ce 19 janvier 2008 l’association As’art en Bout de ville et Laure Cannet fraîchement nommée responsable de La Résidence accueillent le 7ème artiste en résidence à Dompierre jusqu’au 20 avril : Jae Bum Myoung.
Artiste coréen, Jae-Bum Myoung obtient un diplôme national d’art à Dan-Kook en Corée du Sud en 1988, il part en France où il obtient un DNSEP à l’Ecole Supérieure d’Art de Grenoble, où il réside et travaille actuellement.
Durant sa résidence J.B.Myoung utilisera divers modes d’expression : dessin, photographie, vidéo, installation car le temps d’une résidence est du temps pour la recherche, l’expérimentation.
« Entre deux eaux » titre de l’exposition visible du 26 avril au 15 juin 2008, est un moyen de désigner le travail de recherche qui n'est pas fait de concessions mais une volonté de se situer sur les liens qui unissent les contraires. Je fais apparaître la tension sensible, mais néanmoins réelle, qui unit les gens entre eux, la lumière à l'ombre, le mouvement à la stase. A La Résidence à Dompierre, je travaille entre la Besbre et son canal, deux cours distincts composés de la même eau. Dans ce lieu, je suis un poisson qui jongle entre deux eaux et qui tisse des fils entre les mouvements du temps et de l'espace. J'essaye d'attraper l'essence des choses et des gens, bien que l'on ne puisse la saisir qu'un instant comme du sable, une poignée d'eau ou de lumière." Jae-Bum MYOUNG
Exposition de 3 élèves des Beaux-Arts de Clermont Ferrand
Du 27 octobre au 16 décembre 2007, trois élèves de l’école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand présentent leurs dernières créations dans une exposition intitulée « Vivarium »*
* Cyrielle Hugon, présente des photographies couleurs mais aussi Noir et Blanc dans lesquelles elle exploite une qualité de lumière qui révèle des espaces familiers et les transforme en des espaces magnétiques attirants.
* Gilles Lamain s’attaque à la violence sous sa forme la plus sibylline. Des courbes et des volutes « d’ Autocracy » (sculptures de colle) se dégagent à la fois menace et douceur tandis que les dessins géométriques de « Palace » révèlent sensibilité, vécu et imagination
* Souchia Werner présente une série de sculptures réalisées à partir de matériaux glanés au sein des entreprises locales : bidons, caoutchoucs…
Exposition de Bruno Van Belleghem du 8 septembre au 14 octobre 2007
Formation
• École nationale des Beaux-arts de Cergy-Pontoise 1996
• École nationale des Beaux-arts de Bourges 1995
• École Duperré, Paris 1991
• École Estienne 1989
Bruno Van Belleghem est peintre, plasticien et vidéaste, il s'intéresse à la relation qu'entretient l'homme avec son environnement et à la virtualisation de ces espaces, où il est question de déplacement, de vitesse, d'attente.
Dans ses peintures il aborde plus particulièrement la question des lieux de transit : Espaces dont la nature est liée à une fonction spécifique, transport, stockage, repos et espaces qui fonctionnent comme noeuds, réseaux, zones. Ces lieux sont symptomatique d'un mal contemporain, des lieux où l'on passe mais où l'on ne s'arrête pas, des non-lieux qui ne savent pas qui ils sont bien qu'ayant été conçus dans un but précis, car ils doivent aussi être identiques partout et sans identité propre pour qu'un nomadisme qui ne se déplace pas puisse se réaliser en son sein.
Cette exposition composée de peintures, installations, vidéos a pour titre : « En transit ».
Résidence courte de Sébastien Camboulive du 30 juin au 2 septembre 2007
Né en 1972 à Paris. Vit et travaille en Auvergne et à Paris. Sébastien Camboulive a fait ses études à l’Ecole d’Arts Appliqués de Vevey, en Suisse, puis se spécialise, entre 1996 et 2001, dans la photographie d’architecture.
Après une résidence du 5 au 10 mars 2007, Sébastien Camboulive dans son exposition "Cymbalaria Muralis" présente une sélection de treize images. Des nouvelles images, vides de tout personnage, qui sont pourtant immédiatement liées aux séries réalisées précédemment où l’Homme - et plus spécifiquement sa forme collective - en était le centre et déclinaient l’idée que l’on « vit écrasé au sein d’une folle multitude, que votre propre histoire doit se frayer un chemin dans la masse » (Salman Rushdie, in Le dernier Soupir du Maure).
Ces treize paysages urbains doivent se comprendre « comme le pendant de ces foules, et montrent des bâtiments aux pignons sans issue, des murs surveillés et des façades aveugles, des lieux où la fermeture pourrait gagner chaque jour de la place, où les Hommes qui les occupent auraient peu de possibilités épiques. » (S.Camboulive)
Cette exposition est visible à La Résidence du 30 juin au 2 septembre 2007.
Résidence longue d’Emmanuelle Castellan de janvier à avril 2007
Le 13 janvier inauguration du séjour en résidence de la sixième artiste Emmanuelle Castellan. Elle restera jusqu’au 20 avril.
Diplômée d’un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) obtenu à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, l’artiste peintre vit aujourd’hui à Toulouse.
Ses préoccupations artistiques s’orientent vers la peinture, la couleur et le paysage.
Durant son séjour Emmanuelle CASTELLAN a développé une recherche à partir de l’observation de son environnement proche. Les paysages alentours et les rencontres avec la population locale ont été une source directe d’inspiration. L’approche artistique de l’artiste s’est construite en lien étroit avec l’espace de La Résidence, en une succession d’expérimentations, où la question du regard, des points de vue, est au centre de ses préoccupations picturales.
L’exposition de son travail « Des jours étranges » sera visible du 21 avril au 17 juin 2007.
Exposition du FRAC du 21 octobre au 10 décembre 2006
Tout d’abord nous sommes fiers qu’une institution telle le FRAC nous fasse une fois encore confiance pour présenter des œuvres majeures de l’art contemporain.
Cette exposition au titre qui interpelle « Bien fait, mal fait, pas fait » veut nous montrer que « si la question technique n’est plus le critère légitime de la valeur artistique c’est que celle-ci s’est déplacée ailleurs. »
Précision et hyperréalisme pour les uns, hasard et geste aventureux pour les autres, enfin fabrication et matériaux produits par des tiers pour les derniers.
Exposition de Catherine Masson du 9 septembre au 15 octobre 2006
Catherine Masson vit et travaille à Voussac dans l’Allier. Son travail s’attache à la critique de valeurs sociales qui lui paraissent fondamentales. Elle développe des thèmes qui attestent des maux de notre société et la bouleversent. Elle vit son temps et en témoigne.
Elle présente une exposition composée d’installations et de peintures.
Retour d’Etienne Garnier du 22 juillet au 27 août 2006
Etienne Garnier notre 1er artiste en résidence est de retour à Dompierre pour présenter ses nouvelles toiles sous le titre « A l’aventure ».
Ses toiles évoquent toujours son quotidien mais ce sont aussi des histoires de pirates, d’explorateurs, de créatures magiques, des histoires d’écologie .
Les œuvres d’Etienne Garnier sont plus bavardes que lui, peut-être parce qu’elles parlent pour lui, c’est d’abord un observateur.
On ne sombre jamais dans l’ennui avec un tel spectacle. On pense à la peinture de Maurice Denis, Pierre Bonnard, Niko Pirosmani, David Hockney…
Exposition de Rafaël Grassi Hidalgo du 17 juin au 16 juillet 2006
Rafaël Grassi-Hidalgo est né en 1969 à Chur (Suisse) d’un père espagnol et d’une mère italienne et acquiert la nationalité italienne.
Après des études à l'Université Complutense de Madrid spécialisées en peinture et photographie, il reçoit son diplôme des Beaux Arts.
Il réside en France depuis 1998 et plus particulièrement dans l’Allier depuis 2003.
Ses tableaux sont habités par des mots, des signes graphiques et des formes abstraites évoluant dans des espaces à densité variable. Il expose pour la 1ère fois des œuvres réalisées en 2004 sous le titre « Mue ».
Le 10 mars 2006, venue du Préfet à l’occasion de la signature de la convention multipartenariale réunissant l’ensemble des partenaires concernés par La Résidence :
*Ministère de la Culture et de la Communication/Direction régionale des affaires culturelles d’Auvergne
* Conseil Général de l’Allier
*Rectorat et Inspection académique de l’Allier
*Association As’art en bout de Ville.
Ce même jour validation des quatre premières années d’activités.
Résidence longue d’Amélie Vayssade : de janvier à avril 2006
Ce 14 janvier 2006 l’association As’art a eu le plaisir d’accueillir Amélie Vayssade et sa complice comédienne Jessica Nourrisson qui ont organisé la visite guidée d’une étrange tribu née de l’imagination débordante de cette jeune plasticienne.
En 2000 Amélie passe une maîtrise en arts plastiques à St Etienne. Le thème était le tableau-vêtement. « Comme mes créations ressemblaient aux vêtements que pourraient porter des tribus lointaines, en 2001 j’ai créé ma propre tribu, celle des Bistissandres.
Après les vêtements Amélie va s’atteler pendant cette résidence à construire leur habitat. Pour cela elle utilisera de multiples matériaux : grillage, latex, tissu…
Amélie va clôturer sa résidence par un catalogue et une exposition : « Les Bistissandres, habit, habitat, habitus » (visible du 22 avril au 11 juin 2006). Le 22 avril, jour du vernissage, accompagnée de sa fidèle comparse, Amélie dans une mise en scène loufoque digne du théâtre de rue, présentera tout son petit peuple.
3ème exposition du FRAC Auvergne : du 22 octobre au 11 décembre 2005
Pour cette 3ème exposition le FRAC Auvergne rassemble une sélection d’œuvres autour du thème du paysage ou plus précisément des manières dont les artistes actuels s’emparent de ce grand classique qui parcourt l’histoire de l’art. Cette exposition "Extension du paysage" est visible du 22 octobre au 11 décembre 2005.
Exposition de Catherine Duquaire du 10 septembre au 16 octobre 2005
Catherine Duquaire, 37 ans, poursuit un travail artistique autour de la question centrale de l’amour, thème récurrent de ses obsessions, ainsi que la problématique du vrai-faux dans les relations amoureuses. Sa grande question est : que veut dire « je t’aime » ? L'exposition : « Intimité » illustre cette question (peintures, dessins, vidéos, installations).
Pour le vernissage l’artiste se prêtera à une performance artistique autour de la féminité.
Exposition de Wilson Trouvé : du 23 juillet au 28 août 2005
La particularité de cet événement est de s’organiser autour d’un partenariat entre la Manufacture de porcelaine de Couleuvre et La Résidence de Dompierre-sur-Besbre.
Cette expérience favorise la rencontre entre une création plastique actuelle et une technique traditionnelle artisanale de fabrication.
L’artiste Wilson Trouvé accueilli en résidence à la manufacture a pu réaliser des « tableaux-sculptures » en porcelaine qu’il exposera sous le titre « Pâtes à cuire », d’abord à Couleuvre puis à Dompierre
Exposition de ShaKers : du 16 juillet au 4 septembre 2005
Repérer, accueillir, soutenir la jeune création artistique sont les objectifs communs aux deux résidences impliquées Shakers implantée à Montluçon et La Résidence à Dompierre sur Besbre.
C’est pourquoi 4 artistes de Shakers : Sophie Arrandel, Stéphane Granger, Carmen Novo et Claire Lise Panchaud ont proposé une exposition collective « Croisée des eaux » composée de dessins, peintures, vidéos, installations.
Résidence longue de Christine Frantz : du 8 janvier au 15 mai 2005
Christine Frantz native de la région parisienne, habite Orbeil, près d’Issoire (63).
Elle est diplômée en Protection de la Nature et en Psychologie.
Elle est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand en 2002.
Très curieuse cette artiste plasticienne, toujours à l’écoute de nos histoires et les yeux grands ouverts sur nos paysages locaux, découvre notre environnement poussant parfois un petit chariot aménagé sur lequel est installée une caméra vidéo ! Comme un traveling de cinéma. Mais si Christine Frantz s’intéresse à la vidéo elle utilise aussi d’autres modes d’expression artistique : l’écriture, la photographie, la peinture.
Son séjour en résidence se terminera par une exposition et un catalogue intitulés : « RésiDANSES », exposition visible du 15 mai au 10 juillet 2005.
Exposition d’Astrit Gréca : du 5 février au 6 mars 2005
Pour la 3ème année La Résidence accueille une exposition dans le cadre de la manifestation auvergnate « Les mars de l’art contemporain »
Pour l’occasion Astrit Gréca a présenté un ensemble de peintures et de vidéos artistiques. Né en Albanie en 1975, il vit et travaille en France où il a fondé une famille. Son travail d’inspiration largement autobiographique, mêle des éléments d’ici (la France) et de là-bas (L’Albanie) souvent avec humour et ironie. Sans doute en quête d’identité il nous propose des confrontations, des croisements de regards et de traditions.
Exposition nommée « Je ne suis pas un âne » et visible du 5 février au 6 mars.
2ème exposition du FRAC Auvergne : du 30 octobre au 15 décembre 2004
Les artistes réunis pour l’occasion ont tous acquis depuis des années une reconnaissance internationale et il va sans dire qu’une telle présentation d’œuvres est une opportunité à saisir pour le public.
Intitulée « Le carnet du bois de pins » cette exposition rassemble plus d’une vingtaine d’œuvres autour du thème de la promenade, de la déambulation et de la sensation poétique pouvant se dégager d’éléments ou d’objets recueillis dans la nature.
Une exposition à découvrir du 30 octobre au 15 décembre 2004 en ayant à l’esprit la même curiosité, la même ouverture, la même volonté que les auteurs des œuvres présentées.
Exposition d’Olivier Auguste : du 11 septembre au 20 octobre 2004
Né à Niort en 1965 Olivier Auguste a un parcours atypique. Il obtient un CAP de charcutier puis se lance dans la publicité et le graphisme. S’inscrit ensuite à l’école des Beaux-Arts d’Avignon. Actuellement vit et travaille à Lyon.
Peintre à la fois iconoclaste et iconophile, Olivier Auguste sait maltraiter l’image avec amour, délicatesse et ironie par un détournement du sujet doublé d’une pixellisation au pinceau.
« La peinture s’est imposée à moi en tant que fenêtre ouvrant sur un autre monde. J’aime l’idée qu’entrer dans un tableau équivaut à changer de dimension…Générateur de sentiments et de sensations, sas de respiration dans ce monde, l’art se révèle à l’artiste qui n’est qu’un passeur, révélant à son tour l’art au regardeur. «
Son exposition intitulée « Eugénie des foyers » est visible du 11 septembre au 20 octobre 2004
Exposition de Sandrine Blanchet : du 7 juillet au 29 août 2004
Séverine Blanchet, photographe, est une grande voyageuse. Née en 1971 à Moulins, elle obtient son CAP de la photographie à Romagnat. Depuis elle a exercé son art aux quatre coins du globe.
« La photographie, c'est mon langage », confie-t-elle. Son vocabulaire passe par des milliers de clichés rapportés du Népal, de Malaisie, d'Inde ou du Rwanda… Co-fondatrice en 2001 de l'« International Women Photographer Association », Séverine a réalisé des reportages marquants qui l'ont poussée à s'engager pour aider les populations. Comme en 1997, quand elle crée « Mustang Éducation », pour assister les écoles du Mustang, petit territoire du nord du Népal.
Son exposition dompierroise intitulée : " Qui suis je ? " se compose de seulement quinze photos Noir et Blanc, de grand format « pour laisser de l’espace à l’espace ». Elle confronte images de reportage et de studio, images du réel et de l’irréel. Sa dernière image est celle d’un miroir où c’est à chacun de projeter sa propre réflexion.
Exposition visible du 7 juillet au 29 août 2004
Résidence longue de Thomas Monin : janvier-mai 2004
Thomas Monin, plasticien, est né en 1973. Il obtient en1997 un DNSEP à l’école des Beaux-Arts de Nancy.
Il sera l’assistant du grand artiste plasticien chinois Chen Zhen de 1995 jusqu’à sa mort en 2000, artiste à qui il voue " une amitié éternelle "
Thomas Monin travaille en partenariat avec la Galerie Barnoud. 9 Bd de l'Europe 21800 Quétigny. France
A son arrivée janvier 2004 Thomas Monin présente son travail dans une conférence-débat. Particulièrement doué pour communiquer il convainc un public prêt à partager.
Durant ses 3 mois de résidence il sollicite l’aide matérielle de nombreuses personnes (membres de As’art, résidents du foyer « L’envol »…) pour être les petites mains de ses œuvres.
Sa résidence s’achève par une exposition et un livre intitulés « De l’ampleur du mélange », exposition visible du 8 mai au 30 juin 2004.
Exposition « En attendant les mars » du 10 janvier au 8 février 2004
Cette exposition réalisée en partenariat avec le service culturel de la mairie d’Yzeure a permis d’admirer les œuvres fraîches et colorées de trois jeunes artistes diplômés de l’école des Beaux Arts de Clermont Ferrand. Il s’agit de Marie Lanquette, Jessica Lopez et Maud Rongère.
Exposition du FRAC : « Cinéma(s) » du 18 octobre au 7 décembre 2003
La 1ère exposition du FRAC Auvergne fut un moment important dans la vie de la Résidence. Cette exposition a réuni des œuvres qui entretiennent des liens étroits avec le cinéma, soit par référence directe avec un certain nombre de films dont les artistes se sentent redevables pour leur propre production plastique, soit par utilisation explicite des principes mêmes du montage cinématographique. Certaines œuvres racontent une histoire, d’autres développent des ambiances cinématographiques.
Une conférence autour de l’art contemporain et la visite guidée de l’exposition par Jean-Charles Vergne, directeur du FRAC, ont marqué les participants.
Résidence longue de Jean-Antoine Raveyre de février à juin 2003
Jean-Antoine Raveyre est né en 1977 à Saint-Etienne où il vit et travaille.
Après avoir exercé le métier de menuisier de 1997 à 2000, il a suivi une formation de photographie ( spécialité des techniques anciennes) et chimie à l'Atelier Magenta à Villeurbanne. De 2000 à 2003, cet artiste a exercé son métier de photographe pour des théâtres, notamment pour la Comédie de Saint-Etienne.
Jean-Antoine Raveyre dira de son travail : « Je développe une démarche artistique autour de la mise en scène photographique. Je m’appuie sur une méthode de travail similaire à celle pratiquée au cinéma, pour réaliser des photographies grands formats où la narration prend la place centrale dans l’image."
Le séjour de J.A.Raveyre se termine par une exposition intitulée "Sans queue ni tête" visible du 5 juillet au 31 août 2003
et par la réalisation d’un coffret contenant la reproduction de 10 photos réalisées pendant son séjour.
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Exposition « Graff à la source » du 3 au 31 mai 2003
Cette exposition composée de photos, peintures, textes avait pour support les graffiti et fresques murales réalisées à Dompierre sous la directive de Mickael Martin, lors d’atelier pour les jeunes.
Titulaire d’un BTS Arts Appliqués et passionné de dessin depuis le plus jeune âge, Iggy (nom d'artiste de M.Martin) est actuellement artiste indépendant. Il découvre le graffiti au début des années 90, et commence réellement à peindre en 1995. Ses outils de prédilections sont le crayon de bois, le stylo type BIC, la peinture acrylique, ainsi que le Posca et la bombe de peinture, avec lesquels il réalise l’intégralité de ses toiles. Son travail est avant tout figuratif, influencé par le mouvement hip hop, la bande dessinée et l’illustration.
En point d’orgue la journée du 10 mai qui a montré tous les aspects de la culture hip-hop : musique, graff, danse…
Exposition « Art en dépôt. Bagages posés » du 8 mars au 6 avril 2003
Exposition d’un collectif d’artistes dans le cadre de la manifestation « les Mars de l’Art contemporain ». C’est un événement auvergnat annuel, fédérateur, destiné à faire découvrir au public l’art d’aujourd’hui
Exposition «Le cadeau de nos soucis» du 7 août au 27 octobre 2002
10 jeunes artistes regroupés en l’association « A voir et à ranger » ont exposé à tour de rôle, regroupant leurs œuvres sous le titre « Le cadeau de nos soucis ». Il s’agit de Laurent Chamalin, Laetitia Geoffroy , Dominique Legros, Luc Léotoing, Ho Duy Nguyen, Eric Provenchère, Anne-Marie Rognon, Jérôme Rouchon, Cyril Seguin, Olivier Soulerin
Résidence longue du 1er artiste : Etienne Garnier
Etienne Garnier est accueilli début janvier 2002 par l'association As'art en Bout de ville. E.Garnier né à Nantes en 1975, est artiste peintre autodidacte.Il a gardé de ses courtes études en archéologie, le goût de la découverte, des mystères et des histoires. Ses toiles évoquent souvent le quotidien de l'artiste auxquelles se mêlent ses expériences « d’aventurier passif ». La simplicité du trait s'associe à la chaleur des couleurs et la richesse des motifs. Il se définit comme « un compositeur de couleurs »
Ses 3 mois de résidence se termineront par une exposition ayant pour titre «A la campagne » du 2 juin au 28 juillet 2002
2ème exposition : Elèves des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand
Du 12 janvier au 27 février 2002 quatre jeunes artistes plasticiens formés à l’école des Beaux-Arts de Clermont Ferrand : Alexandre Aucomte, Thomas B.David, Luc Tarantini (originaire de Dompierre) et Bruno Verger ont présenté leurs 1ères créations Cette exposition nommée « Avant-Goût » a offert un panorama assez complet des différentes formes d’art contemporain : peinture, sculpture, photo, installation, vidéo…
1ère exposition : Elèves des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand
Du 10 août au 30 septembre 2001 le projet devient réalité et accueille sa toute 1ère exposition avec les élèves des Beaux-Arts de Clermont Ferrand. En parallèle de jeunes artistes graffeurs réalisent une fresque à la guinguette dans le parc Source libre.
Projet de Résidence d’artistes
Depuis 1989 la commune de Dompierre a pour projet de réhabiliter une ancienne friche industrielle où était implantée la scierie Boudeville. Une partie des locaux accueillera une résidence d’artistes, lieu unique en Auvergne.
En parallèle l’association As’art en Bout de ville, présidée par Jean-André Baggioni, est créée pour accompagner les artistes qui viendront en résidence.
Sandra Julien, employée municipale aura pour tâche d’assurer la coordination entre Artistes et Municipalité
Conditions d’accueil en Résidence
La municipalité de Dompierre donne à l’artiste en résidence les moyens de travailler :
*un grand atelier de 189 m2 divisé en 2 pièces
*une bourse de travail
*un logement équipé
L’artiste pendant sa résidence :
*poursuit sa recherche personnelle
*développe des actions pédagogiques à l’attention du public scolaire
*présente, à l’issue de sa résidence le travail réalisé sous forme d’exposition
*réalise un catalogue
Les expos du FRAC Auvergne
Sun 2003
Bruno PARRAMANT : www.insituparis.fr
Fabien MARCACCIO : www.artnet.com/artist
Fiona RAE : www.fionarae.com
Jonathan MEESE : www.jonathanmeese.com
Jean-Louis AROLDO : www.jeanlouisaroldo.com
Michel AUBRY : www.mariomeyercontemporain.com
Anne DEGUELLE : www.annedeguelle.com
Carnet de bois pins 2004
Didier MARCEL : www.creuxdelenfer.net
Eric POITEVIN : www.artnet.com
Per KIRKEBY : www.perkirkeby.com
Georges ROUSSE : www.georgesrousse.com
Michel AUBRY : www.michelaubry.fr
Stephen MAAS : www.galeriebernardjordan.com
Daniel DEZEUZE : www.danieldezeuze.com
Denis LAGET : www.claude-bernard.com
Extensions du paysage 2005 :
Adam ADACH : www.artnet.com - www.jeanbrolly.com
Philippe COGNEE : www.artnet.com
Stéphane COUTURIER : www.stephanecouturier.fr
Fabrice LAUTERJUNG : www.fracauvergne.com
Martial RAYSSE : www.martialraysse.com
Volker TANNERT : www.artnet.com
Simon WILLEMS : www.simonwillems.com
Xavier ZIMMERMAN : www.creuxdelenfer.net
Bien fait mal fait pas fait 2006
Frederic CASTALDI : www3.ac-clermont.fr
Wolgang GAFGEN : www.amorosart.com
Peter KLASEN : www.artnet.fr/artistes
Jean DEGOTTEX : www.galerie-pascal-laine.com
Bernard FRIZE : www.bernardfrize.com
Gilgian GELZER : www.gilgiangelzer.com
PLATINO : www.platino.com
Pascal PINAUD : www.pascalpinaud.org
Eleftherios AMILITOS
KATSULIT
Même pas mort 2009
Paolo GRASSINO : www.paolograssino.com
Marc GENEIX : www.marcgeneix.com
Marc BAUER : www.marcbauer.ch
Darren ALMOND : www.darrenalmond.com
Silvia BACHLI : www.silviabachli.ch
Paul GRAHAM : www.paulgraham.com
Entre ciel et terre 2014
Adam ADACH :
Xavier ZIMMERMANN : www.xavierzimmermann.fr
Daren ALMOND :
Jean-Luc MYLAYNE :
Nils UDO et Roland COGNET :
Roland FLEXNER : http://rolandflexner.com/
Extensions du paysage 2005 :
Adam ADACH : www.artnet.com - www.jeanbrolly.com
Philippe COGNEE : www.artnet.com
Stéphane COUTURIER : www.stephanecouturier.fr
Fabrice LAUTERJUNG : www.fracauvergne.com
Martial RAYSSE : www.martialraysse.com
Volker TANNERT : www.artnet.com
Simon WILLEMS : www.simonwillems.com
Xavier ZIMMERMAN : www.creuxdelenfer.net